Rubiel e(s)t moi de Vincent Lahouze



Rubiel e(s)t moi est un doux mélange de fiction et d’autobiographie servi par une plume délicate sensible et poétique. La prose est envoûtante, l’auteur sanguin et sensible, touche notre âme.

Vincent Lahouze semble écrire pour vivre, pour se réparer. Bouillon de rage qui explose quand les blessures sont trop suintantes, trop à vif. On ressent à travers la fragilité et les engagements de l’auteur ces hurlements face à l’injustice de la banalité du mal, des bassesses de l’homme de ces mesquineries contre tous ceux qui ne savent pas être bon.

Le livre est un hommage vibrant aux êtres aimés mais aussi à ceux qui aurait pu l’être : leurs homologues colombiens. Un déchirement entre deux cultures, deux lieux deux vies. Une vie qui aurait pu et une vie qui est…

Un merveilleux coup de cœur.

Michel Lafon, le 30 août 2018
267 pages

Autour de cette lecture:

A lire:

En littérature jeunesse, un très bel album pour évoquer la filiation: Fausse Maman de Puyo et Le nid de Coralie Saudo tout en douceur et délicatesse.

Une très jolie Bd: L'adoption de Qiunaya

A voir

Une vie toute neuve d'Ounie Leconte terriblement douloureux et émouvant
Le superbe Lion de Garth Davis, le tout récent Pupille vraiment très réaliste sur l'adoption en France et le plus ancien Holy Lola de Dominique Sampiero qui évoque plutôt justement les méandres de l'adoption à l'étranger.

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