Avec toutes mes sympathies d'Olivia de Lamberterie


Un livre en deux temps, un début de récit tout en pudeur et en retenue, puis les vannes s’ouvrent et les émotions affluent. Il ne reste que l’impossible souffrance, l’indicible perte. Le suicide, cet acte invraisemblablement incompréhensible qui souille immanquablement l’après, qui paralyse le retour au bonheur, qui anesthésie et affadie la vie.

Le déterminisme agit souvent comme une condamnation dès l’enfance. Parce que l’on devient aussi ce que l’on fait et imagine de nous. Parce que parfois il n’y a pas de possible revirement, parce que parfois la mélancolie est trop forte.

Il est doux de penser cependant,  que le néant n’engloutit pas totalement les êtres. Qu’ils existent majoritairement encore dans la vie d’un autre.

Le processus de deuil est ici servi par une plume tout en délicatesse. Un sujet douloureux, une peine immense mais un espoir d’horizon plus léger et une promesse, celle de s’autoriser de nouveau la joie.

Stock, 22 août 2018
256 pages


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