La saison des ouragans de Fernanda Melchor


Un roman à la manière d’un conte cruel et diabolique. Un récit asphyxiant et lassant.

Crus et brutal, on suffoque d’un trop pleins de violences. La traduction est agréable, mais les phrases longues. La violence structurelle générale qui en ressort est écœurante et rageante.

Les hommes sont des prédateurs et de tout temps des boucs émissaires sont désignés, maltraités et chosifiés jusqu’à plus soif.

C’est triste et navrant et si le sujet mérite d’être abordé et les victimes défendues, je n’ai pas réussi à surmonter l’abondance d’âpreté verbale.

Grasset, 20 mars 2019
Traduction de l’espanol Laura Alcoba
288 pages


Autour de ce sujet :

Viva la vida : Los sueños de Ciudad Juarez, BD d’Edmond Baudouin et Jean-Marc Troubet qui traite le sujet des disparitions de femmes dans un Mexique corrompu et sauvage, tout en finesse.

Sorcières de Mona Chollet, cette cible qu’est la figure de la sorcière, que l’on voudrait protéger et libérer.


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