Il fallait que je vous le dise d'Aude Mermilliod
C’est un roman graphique explorant des tranches de vies avec
douceur. Une simple énonciation de besoins, d’émotions, sans jugements aucuns.
Des expériences intimes sublimées pour narrer, expliquer,
être passeur de message tout en bienveillance et lucidité.
L’intime comme possibilité d’universalité.
Des illustrations tendres pour un sujet douloureux.
Un récit essentiel pour protéger des droits péniblement
acquis, le droit des femmes à disposer de leur corps même si ce n’est pas de
gaietés de cœur, le droit des femmes à ne pas mourir de ne pas souhaiter un
enfant, le droit des femmes à l’égalité entre elles malgré leur différence de
milieu, le droit des femmes à choisir.
Il faut le lire, il faut le dire, pour ne surtout pas
oublier, pour toujours rester éveillé, prêt à défendre nos libertés.
Casterman, le 8 mai 2019
168 pages
Autour de cette
lecture :
Le numéro 6 D’America : Ladies First, sortie
pendant l’été 2018 plutôt visionnaire sur l’évolution (en autre) des droits à
l’IVG au Etats-Unis America est une
revue trimestrielle littéraire évoquant l’Amérique pendant le règne de Trump.
Un documentaire : Lake of fire de Tony Kaye qui
bien que de 2008 dénonçaient déjà des difficultés particulièrement criantes
concernant l’accès à l’IVG de façon
égalitaire pour toutes les femmes en fonction des états.
Un roman: Le
chœur des femmes, de Martin Winckler
Un film :
4 MOIS, 3 SEMAINES, 2 JOURS de Cristian Mungiu, 2007
Le discours de Simone Veil évidemment le 26 novembre 1974
devant l’assemblée : https://www.youtube.com/watch?v=cTAmCUgoSZ4
Ou en version manuscrite par l’éditeur point : « Elles sont 300 000 chaque année :
Suivi de Accéder à la maternité», par Simone Veil et Lucien
Neuwirth
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