A la ligne, Feuillets d’usine de Joseph Ponthus
"L'usine bouleverse mon corps
Mes certitudes
Ce que je croyais savoir du travail et du repos
De la fatigue
De la joie
De l'humanité"
Mes certitudes
Ce que je croyais savoir du travail et du repos
De la fatigue
De la joie
De l'humanité"
Un manifeste scandé pour plus d’humanisme, un marquage
violent des incohérences sociétales. Une dénonciation de l’absurdité de notre
consommation, l’aberration de notre société capitaliste, écrasant et étouffant
l’humain pour produire et posséder toujours plus, jusqu’à l’orgie, jusqu’à la
nausée jusqu’au gouffre de la bienveillance.
Autant de renoncement que d’espérance dans ce pamphlet doux
amer. Des tranches de pensées assemblées comme un tout vers néanmoins un peu
d’espoir.
Une belle découverte une crispante réalité, une intense
déraison. A lire, vraiment !
Je pleure intensément mon travail social mais je vomirais
surement celui à l’usine dans toute sa bestialité, son incongruité et son
injuste poids patronal. Je pleure l’hyper contrôle des chefaillons des strates
de la fonction publique et des ambitieux cherchant à prouver que l’on peut
toujours faire plus d’économie au détriment de l’humain, mais les terreurs de l’usine animale me
ferait suffoquer. Comment peut-on vivre comme ça, pour ça de cette
façon-là ?
C’est satanément triste et gris la vie parfois !
La table ronde, 3 janvier 2019
272 pages
Poème fondu
Poème fondu
La nuit est fade
La monotonie lancinante
Le temps insipide n’en finit pas
On espère un peu
On doute beaucoup
On se demande pourquoi
Il faut autant travailler sans joie
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