Faux départ de Marion Messina
Faux départ est caustique et
bourrée d’ironie. Il évoque la France actuelle, la France peu décrite, la
France délaissée et le constat est peu reluisant. Un bémol cependant, écrire au
nom du peuple parait présomptueux, certaines choses semblent justes, d’autres
moins. Ce qui est certain c’est que la vérité de l’auteure n’est pas la mienne
sur tous les plans. Affirmer qu’aucuns enfants ne souffrent de malnutrition en
France est a priori mal méconnaître
certains milieux, étonnamment d’ailleurs, puisque le sujet porte justement sur
ses oubliés. Aucuns enfants ne souffrent de famine en effet mais beaucoup
d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté et la malnutrition fait partie des
problématiques de santé publique en France.
La lecture de ce roman est peu engageante voir limite
déprimante. C’est intéressant, on y trouve des qualités littéraires certaines
mais c’est franchement plombant, un trop plein de pessimisme s’abat sur le
lecteur. Un miroir de mes désillusions ?
Le Dilettante, le 23 août 2017
220 pages
Commentaires
Enregistrer un commentaire