Marée haute// Atelier 342


La marée haute ralentit le temps,
elle apaise
mais apporte également entre ses eaux,
son lot de solitude

L’étendue infini
qui se répand quelquefois comme un mal profond.
Seul,
dans l’attente d’un changement illusoire

Chaque jour,
l’inévitable recommencement
Le creux de la vague pesant sur l’être
et exposant au vent la fatigue existentielle.

L’agonie même parfois,
de la longue attente.

Mais la mer redescend toujours,
Lentement,
Chaussant ces bottes d’énergies,
A la découverte de palourdes
et autres trésors cachés sous le sable de nos vies.

Elle ouvre de nouveau les possibles.

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