Opération âme errante de Richard Powers
Opération âme errante
avait à priori tout me plaire (auteur comme sujets). Je garde le souvenir d’un roman
impressionnant avec « Le temps où nous chantions » de Richard Powers,
lu il y a plusieurs années. Est-ce moi qui ai changé, mon rapport à la lecture
ou simplement l’inégalité entre les deux textes ?
Si je ne l’avais pas sollicité en
échange d’une chronique je l’aurais abandonné au bout de quelques pages. J’ai
persévéré, commencé plusieurs fois et remis à plus tard, puis recommencé.
L’entrée était laborieuse mais la suite ne s’améliore pas, en tout cas, pas
pour moi. Le récit m’a semblé dithyrambique et embrouillé. Tellement de
digressions que régulièrement mon esprit s’envolait loin de Kraft et du Carver
Hospital. Je n’ai pas pu aller au bout. C’est peut-être dommage, j’aime ces
romans américains vibrants et denses, mais celui-ci n’était manifestement pas
fait pour moi.
Le temps où nous chantions
en revanche, est à découvrir et redécouvrir. Une fresque historique suivant une
famille sur trois générations, sur fond de ségrégation raciale et conquête de
droits civiques, enrobé d’une musique infinie. Un très grand roman.
Le Cherche-Midi, 5 septembre 2019
Traduction Jean-Yves Pellegrin
506 pages
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