Trois incendies de Viviane Moeschler
Trois incendies de Vinciane Moeschler, évoque, les blessures et traumatismes transmis entre
génération. L’impact qu’ils produisent sur les suivants malgré eux. Toujours
l’horreur, dont seul l’humain, aliéné, se rend coupable. Les atrocités, le pillage des corps et des
âmes et la reproduction inconsciente mais vengeresse sur l’autre de ce qu’il ne
peut maitriser chez lui.
Léa la grand-mère malaimé par
sa mère et abimé par la guerre et ces pertes.
Alexandra la mère n’arrivant
pas à vivre loin de l’horreur et des conflits, y retournant sans cesse malgré
l’amour des siens. Alexandra qui se noie dans les fractures du monde, vivante
uniquement à travers le risque.
Maryam la fille, qui essaie de
s’extraire de ce poids, cherchant la légèreté et le bonheur, appelant la
sérénité pour conjurer la douleur des siens.
Ce roman balaye trois
douleurs, trois vies, trois générations, trois réflexions sur le sens de la vie
face à ses absurdités, ses atrocités, ses violences.
Trois destins de femmes fortes
survivant à la douce mélancolie des années.
Stock, 2 mai 2019
280 pages
Autour de cette lecture :
A lire :
Suite francaise
d’Irene Nemirowski
Le quatrième mur
de Sorj Chalandon atrocitement sublime.
Le jour ou Nina
Simone a cessé de chanter de Darina Al Joundi et Mohamed Kacimi
Sara et Simon d’ Erich Hackl qui retrace
l’histoire de Sara Mendez militante uruguayenne arrêtée en Argentine avec son
fils de trois semaine élevé par une famille pro régime faisant d’elle l’une des
l'une des victimes emblématiques de ces années sombres.
A voir :
Valse avec Bachir d’Ari Folman film d’animation
sur le massacre de Sabra et Chatila
Le quatrième mur, pièce de théatre adapté du roman
de Sorj chalandon, adapté et magnifiquement
mis en scène par Julien Bouffier.
Du côté de la jeunesse :
Otto : autobiographie
d'un ours en peluche de Tomi Ungerer
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