Les souvenirs// Atelier 347


Elle semble désinvolte,
Légère,
Heureuse

Elle court,
le corps souple aérien et dansant.

Mais lorsque le peu de souvenirs affleurent
le corps s'affaisse
le regard se voile
et le sourire pâlit

Ne reste rien de la douceur familiale
seul le triste,
le glacé,
le sombre subsiste.

Les souvenirs sont terribles
Indolents,
ils effacent la quiétude, le délice,
ne reste que l'indigne,
l’innommable
ou le néant.

Le choix qui se dessine alors pour survivre,
n'en est qu'un par douleur.


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