Journal pauvre de Frédérique Germanaud
J’aime les lectures qui me mènent
à d’autres, qui ouvrent l’immense champ des idées et des envies.
J’aime cette couverture, que j’ai
contemplé, touché, comme un ouvrage précieux qui attend le bon moment pour être
saisi, compris, méditer.
Ce Journal pauvre contient une
philosophie de vie vers laquelle je tends, vers laquelle j’aimerais plonger. Je
suis encore retenu par quelques vents contraires apeurés, mais je songe aux
changements et le construit au fil de mes lectures, de mes rencontres, de
toutes les réflexions qu’elles entraînent.
Et si le règne de la lenteur
était la clé suprême pour se sentir complètement vivant, en phase avec la
nature et avec soi ? Ré expérimenter l’économie solidaire, alternative, d’échange
et de débrouillardise. Observer la nature et les multiples possibles qu’elle
met à disposition.
L’ampleur de ce que je ne connais
pas m’accable parfois mais me réjouit aussi, parce qu’il est l’espoir d’envisager
un jour de faire vraiment ce que j’aime, d’être celle que j’envisage.
L’auteure a passé l’année à tâtons,
en phase avec ses facettes créatives. Éloge du lent, du doux, du contemplatif et
de la persévérance. Retour à l’essentiel ou essentiel ravivant le minimalisme ?
Asservissement consenti vers un mieux vivre ou bannissement de la
soumission ? Et s’il suffisait de s’abandonner à l’espoir du petit caillou
lancé pour l’apaisement des âmes ? Pour la beauté de l’acte, des mots ?
Ecrire pour retrouver la lumière, construire pour contrer le doute.
Balbutiante, la lenteur rayonnant
à la recherche des silences. Les siens, les nôtres. Un joli voyage initiatique.
La clé à molette, octobre 2018
160 pages
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